Josée Kamoun : La vocation d’une traductrice

Une passion pour les langues et les cultures

Depuis sa jeunesse, Josée Kamoun est fascinée par les langues et les cultures étrangères. Son talent pour les versions latines dès la sixième a été le point de départ de sa vocation pour la traduction. C’est également à l’adolescence, en écoutant le rock des années soixante, qu’elle est tombée sous le charme de la langue anglaise. Mais c’est surtout sa grand-mère maternelle, une véritable pionnière qui a été assistante de français en Écosse dans les années 1920, qui a nourri cette passion grandissante pour les langues et les voyages. Pour Josée Kamoun, traduire c’est “exceller en version” mais aussi partir à la découverte d’une nouvelle culture.

Un pari : celui de la compréhension entre les hommes

En tant que traductrice, Josée Kamoun considère son métier comme un véritable défi. Pour elle, traduire c’est avant tout parier sur la compréhension entre les hommes. En effet, la traduction permet de faire communiquer des personnes de différents horizons, qui peuvent se comprendre malgré des différences culturelles et linguistiques importantes. Cela nécessite une grande ouverture d’esprit, une curiosité sans limite et un sens de l’empathie pour comprendre la vision du monde de l’auteur et la transmettre fidèlement dans une autre langue.

Une pratique sociale essentielle

La traduction est bien plus qu’un simple métier pour Josée Kamoun, c’est une véritable pratique sociale essentielle. En permettant l’expansion de soi, elle permet à chacun de s’ouvrir à une culture étrangère, de la comprendre et de s’enrichir de ses différences. En d’autres termes, traduire c’est se mettre à la place de l’autre, dans une démarche d’ouverture et de tolérance. De plus, la traduction joue un rôle crucial dans la préservation des trésors du patrimoine immatériel de l’humanité. En traduisant des œuvres littéraires et historiques, elle permet de conserver et de diffuser des connaissances importantes pour l’humanité.

De la difficulté de traduire

Traduire est un travail complexe qui demande une rigueur et une concentration sans faille. Josée Kamoun doit également faire face à différents obstacles, tels que les jeux de mots, les références culturelles spécifiques difficiles à rendre dans une autre langue, ou encore les expressions idiomatiques qui peuvent être intraduisibles. Pour surmonter ces difficultés, elle mène une véritable enquête en lisant d’autres œuvres de l’auteur ou en échangeant avec lui pour comprendre sa vision et ses intentions. La traduction est donc un travail minutieux et exigeant qui nécessite une grande maîtrise des langues et une excellente connaissance de la culture de l’auteur.

Une passion pour la littérature étrangère

Pour Josée Kamoun, la traduction est avant tout une passion pour la littérature étrangère. Elle a traduit de nombreux auteurs, tels que Philip Roth, Joseph Conrad ou encore Nadine Gordimer, pour ne citer que quelques noms. Chaque nouveau texte à traduire est un nouveau défi et une nouvelle porte ouverte sur une culture et une manière de penser différentes. La traduction lui permet de découvrir une multitude de styles, de voix et de visions du monde, et de les faire découvrir à un nouveau public en les transposant dans une autre langue.

Un héritage culturel

En tant que française avec des origines siciliennes, Josée Kamoun se sent particulièrement investie dans son travail de traductrice. Elle cherche peut-être à “suturer” ses blessures identitaires en permettant à la littérature étrangère de s’exprimer en français. Plus qu’un simple travail, la traduction est pour elle un devoir de transmettre et de préserver un héritage culturel. Elle se sent ainsi en communion avec tous les autres traducteurs qui s’efforcent de faire connaître la richesse et la diversité de la littérature du monde entier.

La traduction : une ouverture vers l’autre

En conclusion, pour Josée Kamoun, traduire c’est bien plus qu’un simple acte de transposition linguistique, c’est avant tout un moyen de se connecter à l’autre. La traduction est un dialogue entre les langues et les cultures, une ouverture vers l’inconnu, une immersion dans un univers différent. C’est grâce à des traducteurs passionnés et dévoués comme Josée Kamoun que les hommes peuvent se comprendre et s’enrichir mutuellement, malgré leurs différences. La traduction est donc une pratique sociale essentielle qui nous permet de découvrir et d’apprécier la diversité de notre monde.

Source

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *